les tumeurs de grande taille (> 2 cm), ou en présence d’adé-
nopathie, on demande une tomodensitométrie de la région
cervicale pour mieux juger de l’extension locorégionale.
Traitemen t
Les carcinomes épidermoïdes labiaux relèvent de la chirurgie
d’exérèse avec plastie de reconstruction (techniques de Dief-
fenbach, Bernard, Abbé, Estlander, Gillies, McGregor, Ginestet,
Meyer et Shapiro, Johansen, Fries, etc.) [10].
L’aspect fonctionnel est un élément primordial de toute recon-
struction labiale.
Les carcinomes de plus de 2 cm de diamètre associent un
évidement ganglionnaire cervical prophylactique, éventuelle-
ment combiné avec la radiothérapie selon le nombre de gang-
lions atteints et la présence de ruptures capsulaires. Pour
certains, un évidement ganglionnaire au moins sus-hyoïdien
est indiqué d’emblée pour toute tumeur supérieure à 1 cm.
La technique d’exérèse par étapes de Mohs nécessite une
équipe entraînée et demeure peu pratiquée en France.
La radiothérapie directe sur la lesion, et particulièrement, la
curiethérapie est actuellement exceptionnelle.
Le taux de survie à 5 ans est > 80 % pour tous les auteurs e
peut atteindre 96,7.
Autres carcinom es labiaux
Les tumeurs malignes des glandes salivaires accessoires la
biales sont exceptionnelles, comparées à celles des glande
salivaires principales ou accessoires dans d’autres localisation
(palais). Les cylindromes (carcinomes adénoïdes kystiques) e
les tumeurs muco-épidermoïdes sont surtout localisés à la lèvre
inférieure. L’aspect est celui d’un nodule qui devient ulcéré
Leur évolution est plus ou moins rapide et les métastases son
relativement précoces.
Le carcinome basocellulaire est le plus fréquent des cancer
cutanés. Il est exceptionnel dans sa localisation sur le versan
cutané labial, plutôt supérieur. Le développement de la tumeu
est lent et sa malignité est purement locale. L’aspect typique
est celui d’une ulcération cutanée entourée d’un bourrele
perlé. Le type le plus fréquent est l’épithélioma plan cicatricie
( figure 8 ). Les formes ulcéreuses ou infiltrantes sont possibles
Conflits d’intérêt s : aucun
Figure 7
Carcinome verruqueux commissural gauche
Figure 8
Carcinome basocellulaire de la lèvre supérieure
Référence s
[1] Fédé ra tion nation ale d e s observatoires
régionaux de la santé. Le cancer dans les
régions de France. Col lection «Les études du
réseau des ORS » 2005. http://www.f nor-
s.org/fnors/ors/travaux/synth esekcer.pdf .
[2] Menegoz F, Lesec’h JM, Rame JP, Reyt E,
Bauvin E, Arveux P et al. Lip, oral cavity and
pharynx c ancers in France : incidence,
mortality and trends (period 1975 – 1995).
Bull Cancer 2002;89 :419 -29.
[3] Szpirglas H, Ben Slama L. Pathologie de l
muqueusebuccale.EMC.Paris:Elsevie
1999. (pp. 141 – 170).
[4] Pi ette E. Pathologie des lèvres. Trait
de pathologies bucc ale et maxillofa ciale



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